La croissance portée par la demande interne

DR

Revue de presseKiosque360. La demande interne compensera la baisse de la demande extérieure adressée au Maroc en raison de la montée du protectionnisme.

Le 28/11/2019 à 21h53

En dépit de la dégradation des perspectives économiques, le Maroc devrait poursuivre les réformes engagées. Dans son édition du jour, L’Economiste soutient que plusieurs pays saisissent le contexte actuel comme opportunité pour mener des réformes structurelles et pour compenser la réorientation de la politique commerciale américaine.

Longtemps positif pour la croissance du Maroc, le commerce international va devenir un contributeur négatif. Mais la consommation intérieure devrait se stabiliser dans un contexte de bas niveau de l'inflation. De plus, l'impact de l'investissement dans l'infrastructure soutiendra également la demande. «La demande interne devra compenser les effets du recul du commerce international».

Ceci dit, le quotidien relève le problème de la diversification du tissu de production qu'il faut réorganiser pour assurer un développement à long terme et permettre à l'économie d'absorber les chocs extérieurs. Il faut en plus faire évoluer l’économise face à l'évolution des investissements directs étrangers.

L’autre point faible est l'importance du secteur agricole qui expose la croissance aux aléas climatiques. Le journal est convaincu que le Plan Maroc vert «a atteint certaines limites». De nouveaux modes de développement sont nécessaires. Pour ce qui est des exportations, «les éléments sur lesquels il se spécialise sont en train de souffrir», avertit L’Economiste. Ceci dit, une stabilisation est attendue l'année prochaine ainsi que des gains assez importants à l'export.

Par Rachid Al Arbi
Le 28/11/2019 à 21h53