La dématérialisation pour relancer le commerce extérieur

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Revue de presseKiosque360. Les entreprises exportatrices souffrent de la lenteur des procédures administratives qui handicape la compétitivité de notre commerce extérieur. La dématérialisation serait elle la solution?

Le 18/05/2015 à 08h35

Dans son édition de ce 18 mai, le quotidien L’Economiste s’est intéressé aux faiblesses des exportations marocaines et de la meilleure façon de développer la compétitivité du secteur. C’est dans ce sens que Bali a accueilli une conférence ministérielle de l’OMC qui s’est soldée par la signature d’un accord pour faciliter les échanges entre pays membres.

L’une des raisons de la non-compétitivité des exportateurs marocains réside dans les procédures administratives. Cependant, Mohamed Benayad, secrétaire général du ministère du Commerce extérieur, relativise ce fait en avançant un classement du World Economic Forum où le Maroc figure à la 33ème place. L’ambition du royaume, selon cette source, est d’atteindre le 20ème rang d’ici 2016. Un saut de treize places qui pourrait se faire si l’Administration marocaine se décide à dématérialiser les procédures, selon le journal. Toutes les informations seront ainsi saisies sur une plateforme web. Grâce à cela, nos exportateurs, ainsi que tous les services concernés, pourraient gagner un temps précieux.

Outre cet aspect temporel, un autre élément pourrait aussi être instauré suite à la dématérialisation : les indicateurs de performance. En effet, l’Administration disposera de plus d’informations sur les entreprises exportatrices qui vont lui permettre de suivre leurs évolutions et les conseiller quand cela sera nécessaire. Dans ce sens, une source au sein de l’Administration douanière nous informe que le paiement électronique est prévu pour très bientôt. Actuellement, les opérateurs ne peuvent payer que par chèque ou par crédit d’enlèvement, avec caution bancaire obligatoire, dans un délai de quinze jours.

L’amélioration des services devra aussi toucher les procédures bancaires. Elles seront aussi faites et validées via Internet sans que le client ne se déplace sur place. Par ailleurs, Rachid Tahiri, président de l’Association des freight Forwarder (AFFM), estime qu’il faut accompagner les exportateurs dans ces nouvelles pratiques. Un effort de vulgarisation doit être mis en place pour une meilleure adhésion.

Par Karim Belmoudden
Le 18/05/2015 à 08h35