Cela fait déjà quelques années que la Direction générale des impôts, qui a entamé son virage digital, compte accélérer la transformation durant cet exercice. L'administration fiscale compte, en effet, renforcer sa “big data”, rapporte Aujourd’hui Le Maroc du 2 janvier. “Face à la multiplication du nombre des usagers des services en ligne et la nécessité de rendre efficace son système de stockage, la DGI travaille en effet sur le renforcement de ses données tout en parant à la fraude”, peut-on lire sur le quotidien. L'administration espère pouvoir croiser plus facilement ses données avec celles mises à disposition par ses partenaires.
Le projet de la DGI englobe plusieurs chantiers, dont la mise en place d’un entrepôt de données, la collecte des données, l’identification, le traitement, la visualisation et l'analyse des données, une vision 360°, les alertes, les besoins en informations, les droits de contrôle, ou encore la sécurité des accès. Une analyse est donc lancée avec comme objectif la mise en place d’un système de recoupement et d’analyse des données.
Le Fisc espère ainsi maîtriser le traitement massif des données, la gestion de la qualité des données et leur rattachement à un référentiel consolidé des contribuables. Il sera aussi possible à la DGI de détecter les fraudeurs grâce à ce nouveau système, via quelques algorithmes. Pour le stockage des données, la DGI compte avoir un système capable d’assurer la continuité du service avec de meilleurs temps de réponse. La “vision 360°” que l’administration fiscale compte mettre en place vise à générer des fiches profil et à les mettre à la disposition des utilisateurs, ainsi qu'à intégrer des mises à jour de manière automatique.
Pour rappel, durant les 10 dernières années, la DGI a réussi la mise en œuvre d’un système intégré de la taxation (SIT) ou encore des services des impôts en ligne (SIMPL).