«Plus de 3 milliards de dirhams générés par la contrebande et la sous-facturation en 2015», annonce L’Economiste dans son édition du 20 mai. Le quotidien explique qu’en quatre mois, les redressements en valeur ont porté sur 3,4 milliards de dirhams, générant 912 millions de dirhams de droits et taxes.
L’année dernière, les droits et taxes liés aux redressements de valeur ont atteint 2,2 milliards de dirhams et 2,7 milliards de dirhams sont attendus cette année, puisque la douane prévoit des redressements de valeur de près de 10 milliards de dirhams. Or, en 2006, ces redressements ne dépassaient pas 1,5 milliard de dirhams. Cette évolution s’explique par la mise en place de bases de données, d'un suivi des produits, ainsi que par les concertations avec les secteurs d’activité.
Sur un autre registre, les saisies de contrebande ont aussi rapporté gros à l’Administration des douanes. En 2015, plus d’un milliard de dirhams de produits de contrebande ont été saisis, soit 33% de plus qu’en 2014. Au total, 30.000 procès verbaux ont été dressés, dont 75% font l’objet d’un règlement à l’amiable, privilégié en raison du paiement immédiat des droits et taxes.
La Douane envisage de lancer par ailleurs une stratégie 2017–2021. Elle a aussi mis en place une plateforme électronique pour interagir avec les opérateurs économiques. Elle s’engage ainsi à se fixer un maximum de huit jours pour traiter une réclamation et six jours pour répondre à une demande d’information adressée à la direction centrale ou à ses services extérieurs.