Dernière ligne droite pour la LGV. C’est du moins ce qu’annonce l’Office national des chemins de fer (ONCF), rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 12 mars. Le projet de Ligne à grande vitesse entre Tanger et Casablanca franchit actuellement les dernières étapes de validation de ses différentes composantes, avant de passer à la phase de marches à blanc et de rodage de l’organisation pour son exploitation.
L’ONCF a demarré, en février dernier, l’ultime série d’essais dynamiques sur l’ensemble des installations de LGV préalablement mises sous tension. Ces essais visent à valider le matériel roulant et l’intégralité de son infratsructure, avec ses systèmes d’alimentation électrique, de télécommunications et ses raccordements aux gares de Tanger et de Kénitra. Dans quelques semaines et dans le cadre de ces tests, un nouveau record de vitesse sera établi lors des essais dits de «survitesse», avec des allers/retours de 352 km/h pour éprouver l’ensemble du système au-delà de sa vitesse commerciale.
La préparation à l’exploitation mobilise, depuis des années, les équipes et entités de l’ONCF pour recruter, former et accompagner les cheminots dans les métiers de la conduite, la circulation, la vente, les services aux clients à bord des trains comme en gare, le contrôle et la sûreté, la maintenance de l’infrastructure et des trains. Pour cela, de nouveaux référentiels et procédures sont élaborés et une nouvelle organisation opérationnelle est en train de voir le jour. L’offre commerciale est en cours de finalisation, avec la mise en place d’une nouvelle politique de services, un nouveau plan de desserte et un nouveau système d’information voyageurs.