L’Union du Maghreb Arabe (UMA) a remis le dossier de la ligne ferroviaire transmaghrébine sur la table. Elle a dévoilé son intention de relancer la modernisation et la réhabilitation du chemin de fer entre Casablanca, Alger et Tunis, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 7 février. Coût de l’investissement? 3,875 milliards de dollars. Une somme qu’espère trouver l’Union du côté des bailleurs de fonds. Pour l’heure, le chrono tourne. La première réunion est prévue en mars à Tunis. Autour de la table, sont attendues nombre d’entreprises internationales et d’investisseurs, le secteur privé, les ministères concernés.
Puis, fin mars, l’UMA démarrera une campagne marketing et de commercialisation pour convaincre les pays concernés et les bailleurs de fonds. Car le projet nécessite leur accord. Fin janvier, l’Union avait lancé un appel à candidature international pour le recrutement d’un consultant chargé du marketing et de la publicité de l’étude de la réhabilitation et de la modernisation de la ligne de chemin de fer transmaghrébine commandée par l’UMA. A l’intérieur, toute une série de chiffres et d’estimations. Ainsi, on apprend que l’un des objectifs est de moderniser et de mettre en place des liens ferroviaires entre plusieurs villes sur une distance de 2.350 km, comme l’indique le quotidien. Parmi les portions de chemin de fer à rénover, on note notamment celle reliant Fès et Oujda (354 km), celle reliant Oujda, Akid Abbes en Algérie et Jendouba en Tunisie (17 km) et celle entre Jendouba et Jdida en Tunisie (150 km).
Un fois le projet achevé, Casablanca-Tunis se fera en moins de 25 heures au lieu de 48 heures. Pour Casablanca-Alger en 2025, il est prévu 36.237 voyageurs et 22.654 tonnes de marchandises par jour. En 2040, il est prévu 52.941 voyageurs et 42.945 tonnes de marchandises par jour.