La société d’investissements énergétiques
(SIE) se cherchait une vocation depuis que le paysage institutionnel du secteur des énergies renouvelables a changé, Masen s'étant accaparé le monopole des prérogatives du développement du secteur. Chargée initial
ement de porter les investissements dans ce secteur, la SIE n’avait donc plus de raison d’exister.
Cela dit, l’Économiste indique, dans son édition de ce lundi 5 mars, que la tutelle a trouvé à la SIE une nouvelle vocation qui lui permettra d’échapper à la liquidation. Elle se transformera en incubateur de start-ups dans le domaine énergétique. À en croire le journal, la décision devrait être entérinée lors du prochain Conseil d’administration, programmé pour le mois de juin prochain.
Selon L’Économiste, le nouveau cahier des charges de la SIE serait destiné à favoriser l’émergence d’un tissu entrepreneurial de start-ups capables de monter en compétitivité pour décrocher les marchés. Une mission qui permettra enfin au tissu industriel local et aux TPE de se positionner sur les grands projets lancés par MASEN.
L’Économiste ajoute que, pour se concentrer sur sa nouvelle mission, la SIE ne s’occupera plus des projets de développement engagés dans le cadre de l’efficacité énergétique, comme celui des mosquées vertes. Ce projet sera désormais transféré à l’agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE).
Par ailleurs, le projet de sortie de la SIE du capital de MASEN suit son cours. Les 25% de parts détenues par la SIE dans le capital de MASEN seront cédées à l’ONEE.