C’est peut-être un pas en avant dans l’épineux dossier de la retraite des indépendants. Dans son édition du jour, L’Economiste annonce que le projet de loi sur le régime de retraite des indépendants sera examiné ce mercredi 25 mai au sein de la deuxième Chambre du Parlement. Il faut dire, comme le fait remarquer le journal, que cette réforme «traîne depuis plusieurs années», essentiellement en raison de la difficulté d'identification de la population des indépendants.
Il faudrait compter «près de 6 millions de personnes, entre indépendants et professions libérales», fait savoir le quotidien économique. Comme pour la CIMR, ce régime sera calqué sur le système de points. «Chaque assuré aura droit à un compte individuel où seront reportées les cotisations nettes des charges de gestion», lit-on dans les colonnes du journal. Et c’est sur la base d’un revenu forfaitaire qui dépendra de la catégorie ou de la sous-catégorie dont relève le travailleur indépendant que les cotisations seront calculées. Le projet permet, par ailleurs, de «choisir chaque début d'année (1er janvier) de revenir à l'assiette de cotisation applicable à la catégorie dont relève l'assuré ou de changer pour un revenu forfaitaire supérieur». Une majoration sera appliquée en cas de retard de paiement des cotisations (5% pour le premier mois de retard et 0,5% pour les mois suivants). S’il est basé sur le système de la CIMR, ce régime sera pris en charge par la CNSS, qui assurera sa gestion.
Le texte fixe également l’âge auquel les indépendants pourront prendre leur retraire, soit à 65 ans. Il ont la possibilité de l’anticiper à 60 ans ou d’allonger leur durée de travail à 75 ans. «Dans ce dernier cas de figure, l’assuré bénéficiera de points en plus et donc d’une pension plus intéressante».