Jeune Afrique du 21 au 27 décembre consacre un large dossier au littoral marocain et s’intéresse plus particulièrement à deux villes, Tanger et Dakhla. Au Nord, la cité du détroit de Gibraltar est décrite comme le deuxième poumon économique du pays, boostée notamment par l’usine Renault, mais surtout par le port Tanger Med et sa zone à conteneurs parmi les plus vastes au monde avec plus de 2,5 millions de boîtes. Les milliers d’hectares de zones franches ont également contribué au développement économique de ce secteur à deux pas de l’Europe.
712 millions de dirhams pour la région de DakhlaDans le Sud c’est le cas de Dakhla que Jeune Afrique a choisi de traiter. Ses eaux poissonneuses, son sol fertile et son ensoleillement sont des atouts non négligeables pour cette ville de 80 000 habitants. Cependant les infrastructures manquent à l’appel. En effet seul 25% des richesses sont exploitées. Pour combler ce vide, une deuxième zone industrielle avait été prévue, mais le manque d’incitation aux investissements n’a pas permis à ce projet de sortir de terre. Même sous- exploitation en matière d'agriculture où 600 hectares de terre fertile sont seulement utilisés sur 1 million. 712 millions de dirhams seront tout de même investis dans le cadre du plan Maroc Vert.
Objectif 600 000 emplois en 2020La pêche est également mise à l’honneur. Longues de 3500 kilomètres, nos côtes ont trop longtemps été délaissées. Pourtant elles sont stratégiques explique le magazine francophone, dans la mesure où la pêche et le commerce maritime peut permettre au Royaume de devenir à terme une des plaques tournantes en Afrique. La pêche est largement exploitée (18e producteur mondial et premier en Afrique). Depuis 2009, le plan Haleutis prévoit de moderniser les 19 ports de pêches du littoral, afin de doubler les 300 000 emplois que compte la filière aujourd’hui.