La coalition syndicale composée de la CDT, de la FDT et l’UMT a adressé une correspondance au Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane afin de le rencontrer pour discuter du destin de la société et de l’avenir de ses employés. L'activité de la SAMIR est arrêtée depuis août 2015.
Les syndicats déclarent dans un communiqué, que depuis le démarrage de la crise, plusieurs courriers ont été envoyés au ministère de l’Energie et des Mines ainsi qu’au ministre de l’Intérieur mais ces correspondances sont restées sans suite. «Nous n’avons reçu aucune réponse alors que nous avons bien précisé que nous voulons trouver une issue favorable à cette crise. Mais visiblement le gouvernement refuse de se concerter avec nous», rappelle le communiqué.
Lors de son intervention au Parlement mardi 12 janvier, Abdelilah Benkirane avait déclaré que l’Etat n’aurait jamais dû privatiser cette entreprise: «Si la SAMIR était toujours publique on n'en serait pas là aujourd’hui».
La raffinerie de Mohammedia est endettée jusqu’au cou et doit payer l’équivalent de 43 milliards dont 13 milliards de dirhams aux Douanes, 10 milliards à des banques marocaines et 20 milliards à des banques étrangères.