Le dernier conseil d’administration de LafargeHolcim Maroc, tenu 22 mars dernier a apporté son lot de surprises. Ahmed Nakkouch, président et d'administrateur de ce conseil a quitté ses fonctions et ce pour des raisons de «convenance personnelle». Le cimentier précise que le conseil a coopté Tarafa Marouane à ces postes.
Après la fusion entre Lafarge Ciments et Holcim Maroc, en décembre 2016, l’opérateur affiche une capacité de production de 11,8 millions de tonnes par an.
Cette opération a permis de développer davantage les synergies et ce sont les résultats financiers qui en témoignent.
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Dans sa communication financière, l’opérateur du secteur des matériaux de construction a particulièrement tenu à attirer l'attention sur les chiffres avant et après la fusion, en indiquant ses indicateurs pro forma.
C’est ainsi que malgré la léthargie du marché du ciment, le chiffre d’affaires est resté stable. A l’exercice de 2016, il est de plus de 8,24 milliards contre plus de 8,23 milliards de dirhams avant la fusion.
Quant au résultat d’exploitation, il progresse de 4,1%. Avant la fusion, il était de plus de 3,2 milliards de dirhams et en 2016, il s’élève à plus de 3,4 milliards de dirhams.
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En revanche, le résultat net consolidé a été touché par les frais exceptionnels inhérents à l’opération de fusion. Il enregistre toutefois une hausse de 1,6% pour se fixer en 2016 à plus de 2 milliards de dirhams.
Le Conseil d'administration propose la distribution d'un dividende de 66 dirhams par action.
Soutenu par ces résultats, LafargeHolcim Maroc poursuit «sa stratégie de différenciation et d’innovation commerciale», l’opérateur compte introduire «de nouvelles solutions constructives pour le bâtiment ainsi que l’approvisionnement des grands chantiers d’infrastructure», précise le top management.
L’année 2017 va connaître le démarrage de la station de broyage de Laâyoune et la poursuite de la construction de l’usine d’Agadir.
De même, le cimentier annonce pour l’année en cours, la mise en fonctionnement du centre de tri de la décharge de Rabat et le lancement du laboratoire de développement de solutions constructives à Casablanca.
