L’aquaculture cherche son rythme de croisière

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Revue de presseKiosque360. Le secteur de l'aquaculture est loin d’avoir atteint les objectifs de production du plan Halieutis, fixés à 200.000 tonnes.

Le 30/12/2019 à 23h21

Les potentialités de l’aquaculture sont loin d’être toutes exploitées. Dans son édition du jour, L’Économiste soutient, en effet, que le Maroc ne tire pas pleinement profit des possibiltés offertes par ce secteur. Un secteur qui reste peu développé comparativement à d'autres pays de la Méditerranée comme la France, l’Espagne, l’Italie, la Turquie ou encore la Tunisie dont la production totale s'élève à 822.000 tonnes en 2015. Au Maroc, elle s'est fixée à 700 tonnes, loin des 380.000 tonnes prévues. 

Le journal rapporte que l’Agence nationale du développement de l’aquaculture veut donc changer la donne. Elle a, pour ce faire, initié plusieurs actions pour insuffler une nouvelle dynamique au secteur, notamment en drainant de nouveaux investissements à la fois nationaux et étrangers. Le quotidien assure qu’il faudra apporter plus de visibilité quant aux possibilités offertes par le secteur. Ainsi, 5 plans aquacoles sont lancés dans les principales régions du royaume, soit à Dakhla oued Eddahab, Souss-Massa, Tanger-Tétouan, El Houceima l’Oriental et Guelmim-Oued Noun.

Dans ce cadre, l'Anda a procédé au travail de planification qui aboutit à la sélection des zones à potentiel aquacole. Elle a ensuite lancé des appels à manifestation d’intérêt pour la réalisation de fermes aquacoles, ce qui a mené à la sélection de 256 projets aquacoles dans le royaume. Ces projets devraient permettre une production additionnelle de 156.000 tonnes par an. La région Dakhla sera le principal contributeur.

Par Rachid Al Arbi
Le 30/12/2019 à 23h21