«C’est un exposé remarqué qu’a effectué le DG de l’Agence de conservation foncière, du cadastre et de la cartographie devant les députés de la Commission du contrôle des finances publiques de la Chambre des députés, en présence de Aziz Akhannouch. En guise d’introduction, son ministre de tutelle s’est contenté d’affirmer que cette structure avait enregistré un saut qualitatif au niveau de sa gouvernance». C’est d’emblée le constat que dresse le quotidien L’Economiste quant à la sortie, la semaine dernière au Parlement, du patron de l’Agence de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie, Karim Tajmouati.
L’ancien directeur du Crédit Agricole a usé des comparaisons entre la période où il a commencé à diriger l’Agence et sa création en 2013, remontant parfois à 1969, indique le quotidien.Au cours de son exposé, Karim Tajmouati a évoqué l’ouverture de nouveaux projets pour la melkéisation collective gratuite. Le but est de couvrir un grand nombre de communes rurales en vue d’intégrer près de 1 million de nouvelles propriétés dans le monde rural au cours de la période 2016-2021. «Ainsi, à fin décembre dernier, pas moins de 863.280 demandes d’immatriculation ont été déposées, soit un taux de réalisation de 86%. En outre, l’Agence a décidé de poursuivre la réalisation de 2 millions de titres fonciers pour la même période. A fin décembre 2019, l’Agence a réalisé 1,370 million de titres, soit une moyenne de 69%», lit-on.
Il y a eu aussi l’ouverture d’une nouvelle superficie de 10 millions d’hectares pour l’immatriculation foncière au cours de la période 2016-2021, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et le département de l’Agriculture en ce qui concerne le patrimoine forestier. «A fin décembre dernier, l’Agence a pu couvrir 6.716.200 hectares, soit un taux d’exécution de 67%. Pour ce qui est de l’immatriculation foncière et cartographique, l’Agence compte réactualiser 595 cartes topographiques et numériques», lit-on encore.
Autre chantier de l’Agence: la création de Centres régionaux d’archives, avec la mise en place d’un système développé de la gestion et de la protection des dossiers fonciers et techniques. «Le but est de renforcer la sécurité des dossiers, et créer une administration rationnelle et efficiente pour fluidifier leurs mouvements. La garantie du suivi pour une meilleure traçabilité et une amélioration des surfaces de stockage a été évoquée», indique le quotidien.
Et ce n’est pas tout: l’Agence a réalisé une hausse de 50% des superficies immatriculées et plus de 23% des titres fonciers au Maroc depuis 1913.
Last but not the least, l’agence a contribué à hauteur de 16 milliards de dirhams dans les comptes de l’Etat, dont 10 milliards comme participation directe dans les caisses du Trésor et 6 milliards de dirhams comme financement des projets de la stratégie des pouvoirs publics.