Les annonces d’offres relatives au programme intégré d’appui et de financement des entreprises fusent de partout, rapporte Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 19 février. Après les banques et assurances, c’est aux patrons de dévoiler leur contribution à ce grand chantier national. Le timing est bien choisi, puisque le patronat n’attendait que le feu vert des banques en matière de crédits pour intervenir et donner la première commande aux entreprises bénéficiaires du programme «Intilaka». Il s’agit ainsi d’un ordre d’achat plafonné à 50.000 dirhams, avec 30% d’acompte et un paiement cash à la livraison. Les grandes lignes de ce dispositif enclenché par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ont été révélées lundi 17 février, à Rabat. Intervenant lors d’une rencontre nationale dédiée à la présentation dudit programme intégré aux acteurs régionaux, Chakib Alj, président de la CGEM, a donné un avant-goût de ce que les patrons ont baptisé «1ère commande». A travers cette initiative, qui sera matérialisée par la signature d’une convention multipartite, la CGEM accompagne les jeunes entreprises bénéficiaires du programme Intilaka en apportant 1 milliard de dirhams de chiffre d’affaires sur tous les secteurs d’activités biens et services, une répartition équitable sur les 12 régions du Royaume et une trésorerie cash de 300 millions de dirhams.
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La Confédération aspire à atteindre deux objectifs. Le premier consiste à donner un coup de pouce aux bénéficiaires du programme intégré. La deuxième aspiration tend à établir un contact constructif entre la petite et grande entreprise. Un coup de pouce pour les entreprises en démarrage «Première commande» est le fruit d’une profonde réflexion entre les différentes instances de la CGEM, en l’occurrence fédération et région. Ainsi, les 90.000 entreprises constituant le réseau CGEM se déclarent prêtes à accompagner les petites entreprises et jeunes porteurs de projets dans le développement de leur activité. Le modèle établi tend, en effet, à doter les entreprises en démarrage d’outils de fonctionnement leur permettant d’avancer sereinement dans leurs projets. Pas de distinction faite à ce propos. Tous les secteurs sont concernés, et ce dès accord de crédit à l’entité qui y opère, dans la mesure où elle est bénéficiaire du programme intégré d’appui et de financement des entreprises.