Le crédit-bail reprend des couleurs

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Revue de presseKiosque360. Après plusieurs années de baisse, les financements de biens mobiliers et immobiliers se redressent. L’encours du crédit-bail s'approche des 14 milliards de DH, en hausse de 5,4% par rapport à l’an dernier.

Le 03/06/2016 à 01h57

Bon cru pour l’activité du crédit-bail en 2015, en dépit du contexte difficile. Dans son édition du jour, L’Economiste note une progression de 7,5%, en un an, de la production de crédit-bail, atteignant les 13,9 milliards de DH. «Les deux branches (mobilier et immobilier) ont contribué positivement à cette évolution, ce qui n'était plus arrivé depuis 2008», constate le journal.


Dans le détail, les financements de biens mobiliers dominent l’encours avec 10,3 milliards de DH, en hausse de 5,8%, «rompant avec quatre années successives de baisse». Les crédits octroyés pour l'acquisition de machines et d'équipements industriels ont, de leur côté, diminué de 5,9%. «En revanche, les entreprises se sont davantage tournées vers les institutions de crédit-bail pour acquérir des véhicules utilitaires». L’encours destiné ce segment a, d’ailleurs, bondi de 20% à 3,7 milliards de DH, soit plus du tiers des financements de crédit-bail mobilier.


Sur un autre registre, les société de financement, qui n’ont pas été épargnées par l'activité économique, ne sont pas non plus avantagées par certaines règles prudentielles. Des mesures qui, comme le souligne L’Economiste, «freinent l'essor de l'activité». Le quotidien revient en particulier sur les règles de calcul des fonds propres et du coefficient de solvabilité. Il s’agit, pour les établissements, d’appliquer une quotité de 150% aux créances sur certaines entreprises lors du calcul du coefficient de solvabilité et du risque de crédit. Pour la profession, «Cette disposition est contraignante et son application aurait pour conséquence de freiner le développement du leasing», indique la profession. Les opérateurs veulent faire baisser la pondération à 80% pour le crédit-bail mobilier et à 40% pour le crédit-bail immobilier.

Par Rachid Al Arbi
Le 03/06/2016 à 01h57