A fin novembre, le déficit du Trésor s'est atténué. En effet, l'écart s'est résorbé de 8 milliards de dirhams, portant ainsi le besoin du Trésor à 30,6 milliards de dirhams à fin novembre 2016, rapporte Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 21 décembre. Cette atténuation tient compte du solde positif de 13,7 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'Etat gérés de manière autonome, révèlent les dernières statistiques des finances publiques.
Le bilan dressé au titre du onzième mois de l'année fait ressortir une hausse de 4,5% des recettes ordinaires. Ces dernières se sont établies à 196 milliards de dirhams, alors qu'elles se situaient autour de 187,5 milliards de dirhams une année auparavant. Cette hausse s'explique par la progression des recettes douanières qui ont atteint les 55,1 milliards de dirhams à fin novembre, en hausse de 4,2% par rapport à la même période de l'année dernière.
Une évolution tirée par la baisse de 6,8% des droits de douane, conjuguée à la hausse de 7,4% de la TVA à l'importation et de 3,7% de la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques. La hausse des recettes ordinaires a également été tirée par la progression de 6% de la fiscalité domestique, suite à la progression de 13,6% de l'impôt sur la société, de 2,4% de l'impôt sur le revenu et de 6,5% de la TVA à l'intérieur, au moment où les droits d'enregistrement et les majorations de retard se sont respectivement repliés de 2,7% et 5,3%.
De même, les recettes de la TVA à l'intérieur se sont consolidées, à fin novembre, de 1,2 milliard de dirhams pour se situer autour de 18,8 milliards de dirhmas, contre 17,7 milliards de dirhams une année auparavant. Ces recettes sont passées d'une baisse de 5,4% observée à la même période 2016, à une hausse de 6,5% à fin novembre 2017.
En revanche, les recettes non fiscales ont affiché un repli à fin novembre. Se situant autour de 19,1%, ces recettes se sont rétractées de 3,6% en raison, notamment, de la baisse de 65,2% des recettes en atténuation des dépenses de la dette et de 2,8% des recettes de monopoles. Par ailleurs, les dépenses ordinaires émises se sont accrues de 1,3% à fin novembre.