L’heure est au bilan pour le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19. A la demande du groupe parlementaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP-Opposition), le ministère de l’Economie et des finances a apporté nombre de précisions sur ce sujet, formulées dans un document destiné aux députés siégeant à la Chambre des représentants. D’après le quotidien L’Economiste, édition du mardi 15 novembre, les dépenses du fonds ont totalisé plus de 42 milliards de dirhams.
Le soutien aux familles pendant la période de la crise est arrivé en tête des champs d’intervention du fonds, avec un montant total de 16 milliards de dirhams. «Les instructions royales ont été claires: venir en aide aux populations en situation de vulnérabilité et de précarité», indique le quotidien, précisant que ce volet a été décliné en trois étapes et a bénéficié à 5,5 millions de familles, dont 55% dans le milieu rural.
L’axe social est suivi par l’aide à l’économie et la préservation des emplois qui ont mobilisé 8,5 milliards de dirhams. Parmi les mesures adoptées, l’octroi de crédits garantis par l’Etat au profit de tous les segments d’entreprises pour un total de 4,2 milliards de dirhams. Ceci, en plus de l’allocation d’une indemnité forfaitaire mensuelle au profit des salariés des secteurs les plus impactés par le Covid, la prise en charge des allocations familiales et des prestations de l’assurance maladie obligatoire de ces catégories.
A cela s’ajoute l’achat des vaccins contre le Covid-19 auquel une enveloppe de 8,3 milliards de dirhams a été allouée. Ceci, en plus la mise à niveau du dispositif médical qui a nécessité 4,6 milliards de dirhams couvrant notamment l’acquisition de 1.000 lits de réanimation, 800.000 kits de tests Covid, 550 respirateurs et nombre d’appareils radiologiques, de médicaments, du gaz médical et de produits de stérilisation et nettoyage.
Rappelons que l’Etat a également subventionné les prix des masques à usage non médical pour limiter la propagation de la pandémie et pris en charge les intérêts intercalaires générés par le report des échéances de crédits logements et des crédits à la consommation pour la période s’étalant de mars à juin 2020.