"En 2016, le Maroc devrait produire près de 350.000 véhicules contre à peine plus de 100.000 véhicules en 2012", indique le Figaro, estimant que ce développement doit beaucoup au pari fait par le groupe Renault lorsqu'il a décidé, en 2007, d’installer une grande usine au Maroc.
"Le gouvernement marocain avait mis en place des conditions fiscales avantageuses. Il avait construit des infrastructures nécessaires pour accueillir des sites industriels, notamment le port de Tanger Med", relève l'auteur de l'article qui évoque le succès du constructeur français Renault au Maroc.
Il s’agissait pourtant bien d’un pari, car "le Maroc n’avait aucune tradition industrielle", comme le souligne Mehdi El Idrissi, partenaire chez Eurosearch & Associés, cité par le quotidien, ajoutant que ce succès de Renault a donné des idées aux autres constructeurs.
"En juin 2015, PSA annonçait ainsi son intention de construire une usine au Maroc. Objectif : une première tranche de 200.000 unités de capacité annuelle en 2019", rappelle Le Figaro, faisant observer qu'avec les seules usines des constructeurs français, les capacités de production du royaume commencent à devenir importantes.
Le principal attrait du Maroc pour les constructeurs tient, logiquement, à la faiblesse des coûts de production: c’est un pays low-cost, à l’instar de la Roumanie ou de la Turquie, explique le journal, précisant qu'à partir de cette base de coût faible, il est possible de viser le marché européen.