Disponibles sur le marché depuis quelques jours, les solutions de financement islamiques pour l’acquisition de voiture viennent de recevoir un coup de pouce de la part des autorités. C’est ce qu’affirme Aujourd’hui le Maroc, dans sa livraison du 16 avril.
Un nouveau décret vient d’être adopté modifiant et complétant le décret n°2.10.421 portant application des dispositions de la loi 52.05 portant code de la route. Le nouveau texte concerne bien évidemment les véhicules. Concrètement, le projet vise à adopter les contrats de vente par Mourabaha pour l’achat de nouveaux véhicules et à considérer les véhicules non immatriculés vendus par les banques participatives comme neufs et pouvant être enregistrés à la série d’immatriculation temporaire.
C’est une nouveauté de grande importance pour les futurs acquéreurs en vue de faciliter les procédures et éviter d’éventuels surcoûts. Car contrairement aux solutions conventionnelles de financement où le client achète directement le véhicule, les contrats Mourabaha prévoient que la banque participative achète un véhicule neuf puis le revende à son client. D’où l’intérêt du nouveau décret sans lequel les voitures revendues auraient été considérées comme des véhicules d’occasion. L’adoption du décret tombe à point nommé puisque les banques participatives s’attendent à la signature des premiers contrats Mourabaha au cours du Salon automobile, actuellement en cours à Casablanca.
Les autorités gouvernementales entendent accélérer le processus de mise en œuvre des solutions de financement alternatives. Dans ce sens, l’émission de premiers sukuks souverains nécessaires pour le financement des banques participatives sur le marché est annoncée pour bientôt.