Un effet collatéral du plongeon continu des cours de pétrole, aggravé par l’entrée sur le marché des Etats-Unis qui va reprendre ses exportations de pétrole après quarante ans d’absence. C’est la lecture faite par les analystes économiques de la décision du groupe pétrolier Total de la prospection au large du Sahara marocain, révélée ce mardi 22 décembre par le site français Usine Nouvelle.
«Les études préliminaires n’ont rien donné. Ce, dans un contexte ou, au vu de la plongée des cours du brut, les majors recentrent tous leurs investissements sur les projets les plus prometteurs et rentables à court terme», explique Total, cité par l’agence de presse française.
C'est en décembre 2011 qu'une «Autorisation de reconnaissance» sur ce bloc avait été attribuée à Total E&P Maroc par le royaume via l’Office national marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM).
L'autorisation a été prolongée ensuite jusqu’à ce mois de décembre 2015 pour évaluer le potentiel pétrolier de cette zone.
