La campagne sucrière est bonne. Elle est même très bonne. Dans son édition du vendredi 16 septembre, L’Economiste révèle ainsi qu’au moins la moitié des besoins est assurée. D’ailleurs, la production de sucre, comme l’avance le quotidien économique, devrait s’établir à plus de 530.000 tonnes. Une bonne nouvelle pour la Caisse de compensation dans une conjoncture de flambée des cours à l’international et après une saison caractérisée par une faible pluviométrie. Et c’est les Doukkala et le Tadla qui assurent le gros de la production avec 66%.
D’ailleurs, les performances de la région des Doukkala enregistrent une croissance à deux chiffres, que ce soit en termes de production betteravière, de rendements ou même de chiffre d’affaires. «Elle s’accapare ainsi 40% du total avec 230.000 tonnes en 2015-2016, le chiffre d’affaires à l’hectare ayant atteint 42.000 DH contre 35.000 lors de la campagne précédente et la valeur de la production betteravière étant estimée à 1 milliard de dirhams au lieu de 672 millions une saison auparavant». Il faut dire qu’au niveau de cette région, il y a une maîtrise de l’itinéraire technique et une constante coordination entre les partenaires concernés. Idem pour la région de Tadla.
Dans le détail, la superficie récoltée est de 15.380 ha dont la totalité a été semée mécaniquement et qui a permis de réaliser un peuplement moyen de 84.400 plants à l’hectare. Résultat, le rendement moyen a atteint 78 tonnes à l’hectare contre 68,5 en 2015, soit une augmentation de 14%.Pour ce qui est de la production brute finale, elle a augmenté de 28% par rapport à la précédente campagne.