Le Maroc s’engage sérieusement pour sauvegarder l’économie bleue

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Revue de presseKiosque360. Le Royaume adhère à toutes les initiatives qui ciblent la sauvegarde de la ressource halieutique. Actuellement, 95% des captures sont issues de pêcheries aménagées.

Le 03/02/2021 à 22h24

La sauvegarde des ressources halieutiques est au centre de la stratégie du Royaume. Dans son édition du jour, L’Economiste, qui rapporte les propos du ministre de tutelle, Aziz Akhannouch, lors de la seconde conférence ministérielle de l’Union pour la Méditerranée sur l’économie bleue, affirme que le Royaume «a déployé des moyens considérables pour renforcer la recherche halieutique, la mise en œuvre de plans d’aménagement des pêcheries, le contrôle des navires par VMS et la traçabilité des captures». Le journal révèle qu’aujourd’hui 95% des captures débarquées au Maroc sont couvertes par des plans d’aménagement et des mesures de gestion durable des pêcheries. A cela s’ajoute le fait que le Maroc s'est inscrit dans l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable, ainsi que dans celui de 2063 de l’Union Africaine, dont le développement de l’économie bleue est l'un des piliers majeurs. Le quotidien indique également que le Royaume est partie prenante dans plusieurs initiatives comme la Wet-Med pour le développement durable de l’économie bleue en Méditerranée occidentale, pour laquelle il est le coordinateur et point focal du projet de planification spatiale maritime.

Ainsi, L’Economiste précise que l’économie bleue pour la région méditerranéenne se base sur une vision axée sur la préservation des écosystèmes marins et de leur biodiversité, ainsi que l’exploitation durable des ressources halieutiques, tout en répondant aux besoins économiques et sociaux des usagers. Ceci dit, le journal assure que la sauvegarde de la ressource halieutique reste le point central de l’économie bleue. D’où l’émergence de nouvelles initiatives comme l’aquaculture et l’industrie alimentaire, qui vont permettre de répondre au défi de la sécurité alimentaire. D’ailleurs, le pays a développé, au cours des dernières années, l’aquaculture qui constitue une diversification économique réelle, selon le journal.

Les petits pécheurs ne sont pas oubliés, selon le quotidien, puisqu’ils bénéficient d’initiatives concrètes pour l’amélioration de leurs systèmes de production.

Par Rachid Al Arbi
Le 03/02/2021 à 22h24