L'accord a été signé du côté nigérian par le ministère de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, et de la partie marocaine par RAHAD Global Investment Limited, filiale nigériane de la société marocaine RVD Équipements Industries, a relayé lundi dernier l'Agence de presse du Nigéria (NAN).
L'accord couvre une variété d'efforts de recherche et de développement dans de nombreux produits biotechnologiques, précise la dépêche.
A cette occasion, le ministre nigérian de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, Ogbonnaya Onu, a déclaré qu'"il était important que les deux pays coopèrent dans le domaine de la science, de la technologie et de l'innovation (STI), car le Nigeria souhaite utiliser la STI pour ajouter de la valeur aux abondantes ressources naturelles du pays afin de les transformer en richesse et en emplois pour les Nigérians".
Ogbonnaya Onu a affirmé que "l'Afrique ne manquait pas de minéraux et de métaux pour les usages industriels, mais le continent devait déployer les STI comme les autres pays développés du monde".
Mouad Lahyani, a, au nom de l'ambassadeur du Royaume du Maroc au Nigeria, Moha Ou Ali Tagma, souligné que "la signature de ce mémorandum d'entente marque le début d'une longue et fructueuse coopération et constitue une nouvelle étape dans le développement de la coopération entre les deux pays, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président de la République Fédérale du Nigeria Muhammadu Buhari".
Le diplomate marocain a également noté que "ce genre de partenariats ayant une portée écologique permettra un développement durable au Nigeria tout en exploitant son potentiel en matière d'agriculture".
Pour sa part, Chbihi Drias, président de RAHAD Global Investment Limited, a déclaré que "l'entreprise avait un réel intérêt à coopérer et à travailler avec le Nigeria pour que l'accord soit couronné de succès".
L'accord concerne des produits et procédés relatifs, entre autres, au traitement de l'eau potable et des eaux usées, aux désinfectants, au traitement des gaz, à la réduction du dioxyde de soufre, à la biodégradation des sols, aux bactéries réductrices de soufre, et à l'utilisation des cellules souches pour les diabétiques et les maladies liées au cancer.