«Le Trésor ressort excédentaire à fin janvier», peut-on lire dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui Le Maroc, dans sa livraison du 22 février. La publication se livre en effet à une synthèse des dernières statistiques des finances publiques, élaborées par la Trésorerie générale du royaume.
L’excédent à fin janvier est ainsi estimé à 1,1 milliard de dirhams. Un excédent qui résulte d’un solde positif de 10,4 milliards de dirhams, solde dégagé par les comptes spéciaux du Trésor. Sinon, la tendance mensuelle dégage un repli des recettes ordinaires contre une hausse des dépenses.
Dans le détail, les recettes se sont rétractées de 4%, passant en une année de 17,4 milliards de dirhams à 16,7 milliards à fin janvier 2016. Cela s’explique par l’important recul des recettes non fiscales qui ont perdu 1,5 milliard de dirhams. Cette contreperformance a été conjuguée à la hausse des impôts directs de 3,3% des droits de douane, des impôts indirects de 0,6% et des droits d’enregistrement et de timbre de 21,9%.
De leur côté, les dépenses ont progressé de 1,9% à fin janvier. Le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 114,3%, au premier mois de l’année. Par structure, 45,8% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 35,1% aux dépenses de matériel et 6,5% aux charges en intérêts de la dette.
Les dépenses d’investissement sont passées de 8,3 milliards de dirhams à 11,4 milliards au premier mois de l’année. Cette progression est attribuable à l’augmentation des dépenses des ministères. Sur les 1,08 milliard de dépenses d’investissement, ceux des ministères ont atteint un pic de près de 70%. Enfin, les charges des communes se sont appréciées de 34,3%, se situant autour de 10,35 milliards de dirhams à fin janvier, contre 7,7 milliards une année auparavant.