Cet événement, auquel ont été conviés l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) et plusieurs opérateurs de l’écosystème de valorisation du cannabis, a permis d’enrichir les débats sur cette question et a été l’occasion d’échanger autour des différents aspects liés à la réglementation régissant cette activité ainsi que l’accompagnement financier proposé par la Banque pour les différents acteurs de la filière.
Il a permis de mettre en exergue l’impact positif de la réglementation sur les revenus des agriculteurs et les opportunités que cela présente en termes de création de valeur ajoutée pour les provinces concernées par cette culture.
L’ANRAC a ainsi exposé les principales dispositions règlementaires et procédurale concernant la filière du cannabis, sur les différents usages légaux du cannabis au Maroc et sur les missions de l’Agence en matière de réglementation, d’accompagnement des agriculteurs et des opérateurs et de développement et promotion de cette filière.
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Le CAM a affirmé sa volonté d’accompagner les investissements de valorisation dans les zones autorisées à cultiver, produire et exploiter le cannabis et ce à travers l’ensemble de ses structures (banque et filiales) et la mobilisation de son réseau de distribution dans les régions concernées pour, d’une part, appuyer le déploiement de cet ambitieux projet de mise en valeur régionale et accompagner les opérateurs dans la réalisation de leurs projets d’investissements et d’autre part, promouvoir l’inclusion financière des populations de ces zones.
Mohamed Fikrat, président du directoire du CAM a déclaré: «Nous sommes fiers de pouvoir accompagner ce projet structurant pour les régions connues pour la culture du cannabis. Nous mettons notre expertise financière et technique dans le domaine agricole au service de ce projet national impactant qu’est le développement d’une filière créatrice de valeur aussi bien pour les agriculteurs et les opérateurs concernés que pour les zones de culture qui connaîtront, sans nul doute, une refonte de leur modèle économique et un développement socioéconomique de leurs territoires. Ceci s’inscrit en droite ligne avec notre ambition de développer davantage notre engagement citoyen à travers ce genre d’initiatives au service de nos partenaires du secteur agricole et rural».