Les dossiers chauds de Benchaâboun

Mohamed Benchaaboun, ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration.

Mohamed Benchaaboun, ministre de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration. . DR

Revue de presseKiosque360. Les quelques semaines restantes de l’année 2019 seront marquées par l’ouverture de chantiers d’envergure consacrant ainsi les ambitions de l’argentier du Royaume de renforcer l’attractivité de l’économie nationale et de rétablir la confiance des opérateurs.

Le 06/11/2019 à 20h18

Au lendemain de son passage devant le patronat, Mohamed Benchaâboun, ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, s’est adressé aux organes de presse. Le but de cette rencontre est non seulement de détailler les dispositions de la Loi de finances 2020 pour une meilleure compréhension de ce dispositif mais également de dévoiler certains projets imminents de son agenda ministériel. C’est ce qu’on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans son édition du 7 novembre.

Les quelques semaines restantes de l’année 2019 seront marquées par l’ouverture de chantiers d’envergure consacrant ainsi les ambitions de l’argentier du Royaume de renforcer l’attractivité de l’économie nationale et de rétablir la confiance des opérateurs. Pour ce mois, le ministre s’apprête à entamer le roadshow relatif à la sortie du Maroc à l’international. 

La date fixée à ce jour est celle du 18 novembre enclenchant ainsi le process d’un nouvel emprunt international qui devrait porter sur un montant d’un milliard à lever soit en euro ou en dollar, tout dépend des conditions du marché. Mais avant cela, Mohamed Benchaâboun défendra son dispositif budgétaire à la première Chambre. Le mot d’ordre de cette feuille de route est «rupture», dont l’impact sera visible à partir de 2021. 

Quelques éléments de cette phase transitoire se profilent à l’horizon. Citons en premier l’évolution du régime de change. «La réglementation doit être revue pour donner un peu plus de confiance. Nous allons évoluer vers un système beaucoup plus souple quant à la relation du Marocain à la devise», indique le ministre à ce propos. L’idée étant de faire changer les comportements en changeant de règles. Ceci se matérialisera par la possibilité de permettre aux marocains résidant fiscalement au Maroc de détenir des comptes en devise ou en dirham convertible.

Par Fayçal Ismaili
Le 06/11/2019 à 20h18