La moitié des fourrières de Casablanca est saturée. Dans son édition du jour, L’Economiste constate ainsi que l’amoncellement pêle-mêle des véhicules dans les fourrières de Casablanca bat tous les records. En cause, l’échec de la dernière opération de vente des épaves, 4e tentative infructueuse depuis 2013. Or, ces opérations sont censées libérer de l’espace.
Aujourd’hui, les professionnels s’inquiètent, craignant un mouvement de grève des dépanneurs si rien n’est fait pour changer les choses.
Si la dernière opération du 10 mars n’a pas réussi, c’est bien parce que le prix fixé par la commune était trop élevé. Concrètement, les épaves de la fourrière de Hay Hassani devaient être vendues à 1,4 million de DH, mais les professionnels n’ont pu offrir plus de 1 million de DH.
Même constat pour les fourrières de Aïn Sebaâ (estimées à 627.650 DH), d’El Fida (308.600 DH) et Sbata (345.700 DH). Les professionnels demandent, dans ces conditions, une seconde expertise. Et pour cause! Les fourrières ne contiennent plus que des épaves destinées à la casse et peu ou pas de véhicules aptes à circuler.
La capitale économique abrite 8 fourrières, dont 4 seulement ont écoulé leurs épaves (Sidi Othmane, Sidi Bernoussi, My Rachid et Ben Msick). Les 4 autres concernées par l’annulation de la vente aux enchères sont Hay Hassani, El Fida, Aïn Sebaâ et Sbata. La première est d’ailleurs de loin la plus saturée puisqu’elle réceptionne les véhicules réquisitionnés sur 3 arrondissements, à savoir Anfa, Aïn Chock et Hay Hassani.