«Le gouvernement est déterminé à intensifier les efforts pour surmonter cette conjoncture, en sortir plus fort et plus solide et satisfaire les attentes des citoyens, conformément au programme gouvernemental et en application des Hautes Orientations Royales», a déclaré la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, lors de la séance des questions orales organisée, lundi, à la Chambre des représentants. Le dossier sur la table? La hausse des prix de certains produits de base, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 17 novembre.
Pour contenir les retombées des fluctuations des cours mondiaux et de la spéculation sur les prix intérieurs, le gouvernement a enchaîné les mesures comme la suspension, depuis le 1er novembre, des droits de douane sur les importations de blé dur et tendre, et ce pour assurer la stabilité des prix du blé. Parmi les autres mesures, on retient l’allocation de compensations supplémentaires aux importateurs afin de préserver les prix de tous les dérivés du blé au niveau national, ainsi que la poursuite de la suspension des droits de douane sur les importations de coton et de beurre et le soutien du prix du blé tendre importé pour maintenir les prix de la farine de qualité supérieure, souligne le journal.
«Cette hausse est due au contexte international général, ainsi qu’à la hausse importante des prix de l’énergie, en plus des perturbations en cours dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et les transports maritimes internationaux», a tenu à rappeler la ministre.
Lors de son intervention, Nadia Fettah Alaoui a également affirmé que les prix de certains produits locaux (légumes, fruits et céréales) ont affiché une baisse et que les produits subventionnés (la farine, le sucre et le gaz butane) n’ont connu aucun changement grâce à la Caisse de compensation.