Le lancement officiel de la campagne agricole 2017-2018 a eu lieu lundi 23 octobre, au niveau de la région Fès-Meknès. C'est Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime et du développement rural des eaux et des forêts, qui a donné le coup d'envoi, annonçant ainsi une nouvelle année de labeur pour les agriculteurs, précise Aujourd'hui le Maroc dans son édition du 25 octobre.
Il s'est enquis, à cette occasion, de deux projets agricoles parmi d'autres. Le premier concerne la reconversion de 600 hectares de céréales en oliviers au niveau de Oued Jdida. Le second se situe au niveau de Ain Taoujtate et concerne le lancement de l'opération de semis pour la multiplication de semences de blé tendre sur une superficie de 30 hectares. Ces projets sont de nature à encourager les agriculteurs en les préparant à anticiper une bonne moisson.
Pour ce faire, le ministère de tutelle a mis en place des mesures et incitations aptes à garantir la réussite de l'actuelle campagne agricole. Un engagement qui s'inscrit en continuité des efforts consentis pour promouvoir la dynamique positive engendrée par le Plan Maroc Vert.
Les principales dispositions concernent entre autres l'eau d'irrigation, les semences et les engrais. Au titre de l'actuelle campagne, une superficie de 594.000 hectares est planifiée pour l'irrigation au niveau des grands périmètres.
De même, la mise en œuvre du programme national pour l'économie d'eau d'irrigation se poursuivra à travers la programmation de l'équipement des exploitations en systèmes de goutte-à-goutte, sur une superficie supplémentaire de 50.000 hectares. La finalité étant d'atteindre 420.000 hectares, soit 76% du programme. Ladite campagne connaîtra également l'achèvement des travaux de modernisation du réseau d'irrigation pour la reconversion collective en irrigation localisée. Ceci portera sur une superficie de 60.000 hectares, représentant ainsi 55% du programme global. Il a également été décidé de planifier et suivre l'allocation des quotas d'eau d'irrigation, à savoir 3,22 milliards de mètres cubes.
Ceci permettra notamment de garantir le démarrage des plantations de céréales et des cultures sucrières et d'assurer les besoins en eau pour l'arboriculture fruitière. En vue de gérer le déficit en eau au niveau de Melouya, Tafilalet et Issen, le ministre a appelé à la rationalisation des quotas d'eau pour sauver les arbres fruitiers et les cultures pérennes.