Dès les premiers mois de 2018, de nouvelles gares de dernière génération seront livrées clés en main. C’est ce que nous annonce L’Economiste qui consacre, dans sa livraison du 17 janvier, un article aux gares TGV qui sortent de terre. «De nouveaux standards seront implémentés de manière à assurer la même sensation de confort, d’ergonomie et de bien-être aussi bien dans le TGV que dans sa gare, en tant qu’espace de vie et de commerce», précise le quotidien économique.
De Tanger à Casablanca en passant par Kénitra et Rabat-Agdal, ces investissements se traduiront par une composante liée à la restructuration urbaine de quartiers mitoyens, avec plus d’attractions et la valorisation de nouveaux pôles articulés autour d’activités retail. Dans la stratégie de développement et de valorisation de l’ONCF, les nouvelles gares sont conçues pour être parfaitement connectées aux principaux axes urbains. Elles sont appelées à jouer un rôle de repère majeur de la ville. D’où l’intérêt porté à leur valeur architecturale et à la qualité de leur conception et de leurs aménagements.
A titre d’exemple, la future gare LGV Casa–Voyageurs est conçue comme un lien urbain. Construite sous forme de pont, elle sauvegarde l’actuel bâtiment et sa tour, considérés comme un patrimoine de la capitale économique, mais permettra aussi le franchissement entre quartiers tout en étant bordée de commerce. Les effets premiers de cette nouvelle gare se font déjà ressentir à travers les projets de deux hôtels et l’ouverture d’un nouveau mall.
Autre exemple: la future gare Rabat–Agdal, appelée à devenir une nouvelle icône urbaine de la capitale. Un centre multiservices sera adossé à cette infrastructure avec une offre commerciale intégrée de 5000 m2 et des parkings de 34.000 m2. La capacité d’accueil de cette future gare tournera autour de 30 millions de passagers. C’est dire son potentiel commercial.
