Stratégies, modalités de financement, … Les grands défis des finances publiques du XXIème siècle sont au cœur de la 14ème édition du Colloque international sur les finances publiques (CIFP), initié par la Trésorerie générale du Royaume en partenariat avec l’Association pour la Fondation internationale de finances publiques (FONDAFIP). A la tribune, Noureddine Bensouda, trésorier général du Royaume, a mis en avant l’importance de l’assainissement des finances publiques comme gage de réussite de l’ensemble des réformes mises en œuvre par le gouvernement, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 22 novembre.
Lors de son intervention, le trésorier général du Royaume a également évoqué les ambitions du Maroc à mettre en œuvre une réforme de fiscalité dont, selon lui, le processus est enclenché, notamment avec l’abandon de la progressivité de l’impôt sur les sociétés qui a fait perdre au Trésor des recettes non négligeables et a augmenté «inutilement» la complexité du système fiscal.
Pour Faouzia Zaaboul, directrice du Trésor et des finances extérieures, il faut une nouvelle stratégie de financement permettant d’impacter la croissance potentielle. Grâce à cette nouvelle orientation et à la poursuite des réformes structurelles, le ratio dette/PIB reviendrait à une trajectoire descendante à moyen terme.
Mais, ce n’est pas la seule recommandation. Les autres priorités sont la mobilisation du potentiel fiscal national via la rationalisation de la fiscalité dérogatoire, l’élargissement de l’assiette fiscale, la recherche des financements à fort effet de levier impliquant l’ensemble du secteur privé, la poursuite de la réforme de l’épargne institutionnelle ou encore le renforcement de la coordination entre les politiques monétaire et budgétaire.
