C’est un secteur dont on parle peu. Et, pourtant, ce fleuron de l’industrie marocaine séduit les investisseurs étrangers.
Le groupe saoudien Spimaco a ainsi injecté, dans l’industrie pharmaceutique marocaine, 120 millions de dirhams d’investissement. Ce montant a été mobilisé dans le cadre d’une augmentation du capital de sa filiale marocaine, Spimaco Maroc, qui atteint désormais 470 millions de dirhams. L’Economiste, dans son numéro du lundi 20 novembre, affirme que cette enveloppe supplémentaire permettra à l’entreprise de finaliser, dans les meilleures conditions, son projet de construction d’une usine spécialisée dans la fabrication de comprimés et de gélules.
La publication souligne que cette unité, qui se situe dans la zone industrielle de Berrechid, s’étend sur 1,5 hectare. L’usine saoudienne devrait être inaugurée dans quelques semaines. En plus d’introduire une cinquantaine de nouvelles molécules sur le marché marocain, la nouvelle unité ambitionne également de créer au moins 300 nouveaux emplois d’ici 2021.
Avec cet investissement, le groupe devrait s’introduire dans le top 10 des laboratoires pharmaceutiques au Maroc, le trio de tête étant formé par Cooper Pharma, Maphar et Sothema.
Cette nouvelle usine devrait en outre conforter la présence de l’industrie pharmaceutique en Afrique, Spimaco ne cachant pas ses ambitions de faire du Maroc une plateforme pour les marchés africains.
Pour rappel, Spimaco, groupe créé en 1986, a pour principal objectif de créer une industrie pharmaceutique en Arabie saoudite. Au fil des ans, son ambition a grandi. Après avoir assis un positionnement en Asie, le groupe s’attaque aujourd’hui au marché africain, via le Maroc.