Le financement pour une startup est le principal obstacle. Il s’avère que ni les banques ni les investisseurs en capital ne soient les principaux interlocuteurs, comme le soutient L’Economiste dans son édition du jour.
Le journal estime en effet que le financement d'une idée n'aboutit quasiment jamais auprès de la banque encore moins dans l'industrie du capital risque où seulement 10% des financements servent aux startup. Le quotidien va même plus loin an affirmant que la difficulté est même plus accentuée par «l’incohérence de l’action pubilque" puisque l’absence d’un cadre réglementaire complique l’accès au financement en particulier chez les capital risqueurs qui, en dépit d’un risque plus élevé, préfèrent investir dans les SA (gage de transparence et de bonne gouvernacnce pour eux) dont la réglementation est lourde pour les startup puisqu’elle requiert notamment la désignation de commissaires aux comptes ou la tenue d’un conseil d'administration. L’investissement dans la SA constitue également pour eux un gage de bonne sortie à la fin de période d’investissement. Le journal pense ainsi qu’il faut faire des efforts mutuels pour faire évoluer les choses dans le bon sens.
En attendant, le journal indique que les startups font à défaut de mieux appel à leur fonds propres pour lancer leurs projets. Ils se font aider par les mécanismes publics d’accompagnement mais déplorent une lenteur dans l’exécution.