Le barrage de Fask, qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement intégré de la région Guelmim-Oued Noun, signé devant le roi Mohammed VI à Dakhla en 2016, aura des retombées socio-économiques considérables, affirme Imane Nachat, ingénieure béton membre de l’équipe en charge des travaux de ce gigantesque chantier.
Avec une retenue de 80 millions de mètres cubes, l’ouvrage hydraulique, dont les travaux ont débuté en 2018, pour un investissement de 1,5 milliard de dirhams, contribuera à la protection de Guelmim contre les inondations, mais également et surtout à l’irrigation de 10.000 à 20.000 hectares de périmètre agricole, ainsi qu’à l’amélioration de la nappe phréatique locale, a ajouté notre interlocutrice.
Outre l’infrastructure hydraulique, qui sera prête à fonctionner avant la fin de cette année, le projet prévoit également l’aménagement des routes menant vers le barrage, pour lesquels les travaux sont déjà finalisés.