Mises de côté pendant des années, les villes intermédiaires font aujourd’hui l’objet, à Chefchaouen, d’un Forum mondial initié par la commune urbaine de la ville et l’Organisation des villes et gouvernements locaux (CGLU). Autour de la table, des professionnels et des experts en urbanisme, marocains et étrangers, appelés à se pencher sur la question urbaine, devenue un enjeu majeur dans le développement mondial et les paradigmes des politiques nationales et internationales, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 25 juin. Car «la part de 50% des 75% de la population mondiale qui vivra dans les villes sera, dans 20 ans, dans les villes intermédiaires», affirment les organisateurs.
Les villes intermédiaires sont donc les cités de l’avenir. Même si elles constituent le point de mire de tous les experts en urbanisme à travers le monde, c’est au Maroc que la première édition sera lancée, car «l’accueil de ce forum mondial s’inscrit dans la logique même de son développement», expliquent les organisateurs au journal.
De nombreux partenaires se sont associés à ce rendez-vous, à l’instar de la direction générale des collectivités locales du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, ou de l’Association marocaine pour des éco-villes, pour ne citer qu’eux.
Parallèlement aux débats, les intervenants devront élaborer une feuille de route commune au niveau international «pour passer à l’action de l’implémentation, dans le cadre d’une plateforme institutionnelle internationale qui appuie, accompagne et s’engage à la mise en pratique des recommandations et politiques présentées pendant le Forum mondial», soulignent les initiateurs de cet événement.
