Pour relancer les exportations marocaines, l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) a dévoilé son plan d’action, rapporte Aujourd’hui le Maroc qui, dans son édition de ce 11 novembre, fait part d'une série de recommandations pour le projet de loi de Finances 2021, comme le rétablissement du dispositif incitatif pour les entreprises exportatrices de produits ou de services.
Autre proposition pour attirer les investisseurs: l’exonération totale de l’impôt sur les sociétés pendant une période de 5 ans consécutifs et une imposition au taux réduit de 15% au-delà de cette période. L’ASMEX propose également la suppression de la cotisation minimale qui, selon eux, ne repose sur aucun fondement économique, souligne le journal.
S’agissant des plus-values, l’ASMEX plaide pour l’exonération des plus-values à long terme réalisées sur les cessions de biens inscrits en immobilisation depuis plus de 8 ans et à l’exonération des plus-values réalisées en cas d’engagement de réinvestissement du prix de cession global au cours des 3 années suivantes. Pour les exportateurs, la ligne de budget relatif au remboursement des crédits de TVA doit également être revue à la hausse avec une enveloppe dédiée de 2 milliards de dirhams.
Les membres de l’ASMEX appellent aussi à exonérer de la TVA les commissions versées par les exportateurs à des intermédiaires étrangers, ainsi que la retenue à la source de 10%, indique le quotidien, soulignant qu’il est impératif pour les exportateurs de voir s’étendre les incitations fiscales au profit de toute entreprise qui souhaite s’équiper en énergie verte, en prévoyant notamment une exonération des droits de douane et de la TVA sur le matériel servant à la technologie verte.