Est-ce le début d'une relance? Dans son édition du jour, L’Économiste relève une reprise de la dynamique des recrutements dans des secteurs stratégiques malgré la conjoncture économique morose et la crise sanitaire. Le journal note que l'industrie automobile arrive en pôle position des besoins en recrutements (27%). Il justifie ce regain de dynamisme dans un secteur primordial à la fois pour l'export (numéro 1 devant les phosphates), l'intégration locale (60%), la valeur ajoutée et l'employabilité (plus de 180.000 postes) d'abord par "l'arrivée à maturité de plusieurs écosystèmes reliés aux deux constructeurs automobiles implantés au Maroc, Renault et PSA".
Cela a eu pour effet "de pousser plus loin l'intégration locale (60%)" et par la même occasion permis à des équipementiers de renforcer leurs installations et investissements dans la filière. A cela s'ajoute l'arrivée de nouveaux investisseurs et fournisseurs de pièces de rechange et des extensions d'unités déjà existantes pour répondre à la demande de plus en plus forte des deux constructeurs.
Le quotidien assure que "les équipementiers implantés au Maroc et homologués par les deux constructeurs produisent non seulement pour le marché marocain mais aussi pour la majorité des sites industriels basés dans la région et continuent à investir pour pouvoir honorer leurs engagements pour le sourcing international".
L'Économiste avance aussi l'arrivée à maturité et la montée dans la chaîne de valeur de plusieurs écosystèmes industriels: carrosserie, emboutissage/métal, câblage, batteries, powertrain... comme autre facteur qui plaide en faveur des recrutements massifs dans l'automobile. Le journal rapporte que le tissu des fournisseurs a également enregistré de nouveaux investissements et des extensions de sites qui expliquent les nouveaux besoins en emplois dans la filière, malgré la conjoncture.