Le gouvernement prépare la Loi de Finances 2016 dans des conditions sereines et un climat favorable. C’est ce qui ressort d’un document du département de Mohammed Boussaid qui affirme que l’Exécutif suit de très près l’évolution de la situation économique et travaillera à préserver les conditions nécessaires à la croissance.Cette croissance passera d’abord par la préservation des équilibres macroéconomiques et le renforcement de la confiance de tous les partenaires. Selon le ministre, le gouvernement est soucieux de réduire le déficit du budget, booster l’investissement privé et améliorer la compétitivité de l’économie nationale. Tout cela sans oublier la promotion de l’emploi, l’accélération du train des réformes structurelles et sectorielles et la sauvegarde de la cohésion sociale.
Des voyants au vertLe gouvernement table sur un taux de croissance de 5% en 2015 au lieu des 4.4% prévus initialement. Cela est dû à une bonne saison agricole avec des récoltes record, les prix des matières premières qui se sont maintenus à des seuils raisonnables et aux bonnes performances de l’économie européenne.Le déficit de la balance commerciale a continué à diminuer, pour la troisième année de suite, s’établissant à 2.8% à fin 2015. Concernant les investissements directs étrangers (IDE), le Maroc continue sur ses bonnes performances. Ces IDE ont atteint 198 milliards DH lors des cinq premiers mois de 2015, soit nettement plus que les 181 MMDH de la même période de 2014. Ils sont appelés à augmenter au vu de la confiance dont jouit le royaume à l’étranger et grâce au train des réformes entrepris dans divers domaines. Pour les investissements étrangers, ils ont atteint 19.6 MMDH, soit près de 20% de plus que l’année dernière (14.1 MMDH).Les transferts des MRE ont augmenté, eux, de 5% alors que les recettes du tourisme ont subi un recul de 6.6%. Enfin, notons que les dépenses ont baissé de 8%, soit 8.9 MMDH lors des cinq premiers mois de 2015. Cela résulte essentiellement de la compression des dépenses de la Caisse de compensation à travers la décompensation progressive de plusieurs matières premières.