L’ONCF s’attend à une année riche en investissements

Le360

Revue de presseKiosque360. L’investissement au sein de l’ONCF sera maintenu en 2017. A elle seule, la LGV captera, pour l’exercice en cours, 29% d’un budget de plus de 7 milliards de DH. Ces investissements devraient permettre à l’Office de drainer un chiffre d’affaires de 3,7 milliards de DH.

Le 31/01/2017 à 02h16

Pas de répit pour l’Office national des chemins de fer (ONCF) en 2017. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que l’Office maintiendra son rythme effréné d’investissements. Il prévoit ainsi une enveloppe de 2 milliards de DH pour la poursuite des chantiers de la Ligne à grande vitesse (LGV), soit près d’un tiers de l’investissement global de l’établissement, investissement estimé à plus de 7 milliards de DH, soit 1 milliard de plus que ce qui a été alloué à l’investissement en 2016. Le reste du budget sera alloué principalement à la modernisation du réseau conventionnel. Justement, ce projet qui en est à 86% de sa réalisation, a nécessité, en 2016, un budget de 3,3 milliards de DH.

Aujourd’hui, les études d’exécution ont commencé pour l’ensemble des gares, indique le journal qui précise que l’analyse des offres pour leur réalisation est en cours. Avec ce dernier investissement, l’office a dépassé les 20 milliards prévus par le contrat-programme, qui est arrivé à terme. Un nouveau programme d’investissement est en cours de finalisation par l’Etat et l’ONCF. Et c’est sans surprise que l’on apprend que la LGV et l’extension du réseau ferroviaire y occuperont une part importante. Il faut obligatoirement arriver à une mise en service de la ligne dès l’été prochain. Le démarrage des premiers tests devrait intervenir en février.

En attendant, l’Office est optimiste quant à son avenir proche. Il table, en effet, sur un chiffre d’affaires prévisionnel de 3,7 milliards de DH, en hausse de 3,6% en 2017. Cela devrait se traduire par une hausse de 3,3% pour le transport ferroviaire des voyageurs et de 2,3% pour celui du Fret logistique. L’Office devrait ainsi dépasser les 39 millions de voyageurs et les 28 millions de tonnes de marchandises transportés en 2016, et ce «en mettant en œuvre une batterie d’actions novatrices pour améliorer les fondamentaux du produit ferroviaire».

Il faut dire que plusieurs projets sont sur le feu, notamment le triplement de la voie entre Kénitra et Casablanca, le doublement complet de la ligne Casablanca/Marrakech, la sécurisation de la traversée des emprises ferroviaires, ainsi que la construction de nouvelles gares et d’un réseau de plateformes logistiques avec, à la clé, une amélioration de la qualité des services, une optimisation des dépenses d’exploitation et un renforcement du mode de gouvernance.

Par Rachid Al Arbi
Le 31/01/2017 à 02h16