49 milliards de dirhams d’investissement, 3.000 entreprises mobilisées, 180.000 emplois créés et 5,6 milliards de dirhams de capital immatériel générés... Ce sont en gros les principaux indicateurs de l’Office national des chemins de fer (ONCF) au titre de la période 2010-2018, tels que rapportés par le quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans son édition du 25 novembre.
L’Office s’est inscrit, durant les 8 dernières années, dans une démarche de modernisation et de développement engendrant des retombées positives aussi bien en termes de mobilité qu’en termes de sécurité et d’environnement. Les efforts engagés ces dernières années contribueraient, selon l’Office, à éviter pas moins de 2.500 morts sur les routes pendant les dix prochaines années. L’impact environnemental est également considérable puisque l’ONCF prévoit, à cet effet, d’éviter 1 million de tonnes équivalent carbone sur la prochaine décennie.
2018 a été une année clé pour l’Office. Elle a été marquée par l’aboutissement de projets structurants dont le lancement d’Al Boraq, train à grande vitesse reliant Casablanca à Tanger. Des projets qui, selon Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, ont permis de révolutionner l’offre ferroviaire, de renforcer la sécurité, d’améliorer la qualité de service et de rapprocher les villes en réduisant la durée des parcours.
Au titre de l’exercice 2018, l’ONCF a transporté 35 millions de voyageurs et a acheminé 27 millions de tonnes de marchandises. L’Office a réalisé, sur ladite période, des investissements de l’ordre de 5,2 milliards de dirhams. Quant aux résultats financiers, l’Office a réalisé, durant cet exercice, un chiffre d’affaires de 3,1 milliards de dirhams et une valeur ajoutée de 2 milliards de dirhams. A cela s’ajoute un gain substantiel pour la collectivité, estimé à 2,5 milliards de dirhams, grâce à l’utilisation du rail.