Le Maroc peine toujours à exploiter tout le potentiel de ses 3.500 km de côtes. À ce jour, le royaume ne compte que 7 marinas opérationnelles totalisant 4.000 anneaux. Seules deux autres marinas sont actuellement en cours d’aménagement, celles d’Atalyoun (Marchica, Nador) et de Tanger, rapporte L’Économiste dans son édition de ce lundi 30 octobre.
Cité par le journal, Abdelkader Amara, ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, affirme que «le Maroc est déterminé à conforter et promouvoir la plaisance au niveau national et à contribuer à son développement dans le bassin méditerranéen». Pour le ministre, l’ensemble de ces marinas contribue à la création de richesse et d’emplois.
En outre, précise Lamia Boutaleb, secrétaire d’État chargée du Tourisme, les ports de plaisance sont des éléments indispensables à toute destination touristique.Il faut dire que la plaisance figure en bonne position dans la stratégie nationale portuaire à l’horizon 2030, stratégie élaborée en synergie avec la Vision touristique 2020. Ce plan ambitionne de développer la plaisance grâce à la réalisation d’infrastructures portuaires de qualité et l’amélioration de leur connectivité terrestre et aérienne.
En plus des infrastructures, le pays compte se doter d’un arsenal juridique adapté. Pour ce faire, le projet de loi n°101.13 relatif à la navigation de plaisance a été mis dans le circuit de validation et d’adoption. L’objectif est de préciser les conditions dans lesquelles la navigation de plaisance doit être pratiquée, les règles de sécurité qui lui sont appliquées, ainsi que les obligations et responsabilités des utilisateurs des navires de plaisance, des engins nautiques à moteur et des engins de plage. L’adoption de cette mouture devrait se faire avant la fin de l’année.