Nouvelle norme qualité pour les équipements électriques et de jouets. Dès le 1er février, ces produits devront comporter le label «CMIM» (acronyme dont la lettre C signifie "conformité' en français et dont le MIM renvoie à "Moutabik" en arabe) à la sortie d’usine. C’est ce que rapporte L’Economiste qui, dans son édition du jour, affirme que la douane a diffusé une circulaire pour rappeler les dispositions réglementaires relatives aux importations d’équipements électriques et de jouets.
Dorénavant, il faudra apposer ce label sur les produits concernés et fournir un certificat pour obtenir l’autorisation d’accès sur le marché. Selon le quotidien, les seuils en poids ou en valeur à partir desquels le label devient obligatoire sont précisés dans les arrêtés entrés en vigueur en avril 2016. «En dessous de ces seuils, les marchandises peuvent être enlevées sans la présentation du label CMIM parce qu’il ne s’agit pas de quantités commerciales et que cela peut être des échantillons, des cadeaux ou des articles importés par une personne pour ses propres besoins», affirme un transitaire au quotidien.
Pour ce qui est des produits concernés, le journal parle de tous les articles utilisés à une tension entre 50 et 1.000 volts pour le courant alternatif, et entre 75 et 1.500 volts pour le courant continu. Cela va des câbles aux articles électroménagers, en passant par les disjoncteurs, les rallonges, les fusibles... et même certains jouets importés.
L’Economiste précise que l’instauration de cette norme, équivalente à d’autres normes appliquées dans de nombreux pays, a pour but «d’assainir et de réguler le marché» mais, également, de «protéger le consommateur contre les produits présentant des défauts ou des risques pour la sécurité des utilisateurs». Elle servira aussi à «unifier le contrôle des importations grâce à la normalisation du label de conformité».
Le journal constate que de nombreux importateurs ont déjà appliqué la norme, puisque «bon nombre d’articles électroménagers portent déjà le label» en question. Le risque est que les petits importateurs soient pénalisés, au cas ou leurs fournisseurs refuseraient d’apposer le sticker sur de petites quantités de marchandises.
L’Economiste soutient que la mesure «n’affectera pas le prix des produits importés, mais se traduira par une meilleure qualité et une plus grande sécurité», comme l'assure le président de la FIMME.