Environ 11.560 entrepreneurs ayant un accès très limité aux ressources financières pourront bénéficier de ce projet de financement européen, indique un communiqué de la BEI.
Le document précise qu’une attention particulière sera accordée aux femmes, avec un objectif de 45% de l’enveloppe dédiée, ainsi qu’au développement des activités génératrices de revenus (AGR) en zones rurales, à hauteur de 48%, grâce au réseau de distribution d’al Amana Microfinance, l’un des leaders du microcrédit dans le Royaume.
«Nous appuyons de grands projets structurants, mais nous accordons également une importance cruciale aux différentes solutions de développement économique et social», a déclaré à cette occasion Emma Navarro, vice-présidente de la BEI.
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«Ce nouvel accord s’inscrit dans notre engagement en faveur de l’inclusion sociale et de la création de valeur par des entrepreneurs qui n’ont pas toujours accès aux financements classiques. C’est aussi par eux que le développement économique et social se construit», a-t-elle indiqué.
«Nous visons à élargir l’accès des très petites et moyennes entreprises à davantage d’options de financement, afin de soutenir le développement de l’entrepreneuriat local, notamment féminin. Notre contribution permet par ailleurs d’offrir des conseils techniques à l’institution de microfinance Al Amana et à ses clients», a déclaré pour sa part Claudia Wiedey, ambassadrice de l’Union européenne au Maroc.
Pour Youssef Bencheqroun, Directeur Général d’al Amana Microfinance, «ce partenariat, conclu avec la BEI, vient conforter la position de l’institution et appuyer ses efforts en matière de financement et d’accompagnement des micro et très petites entreprises pour soutenir le développement de leurs activités, créer des emplois et stimuler la croissance».
Concrètement, l’accord permettra de financer des TPE avec des prêts inférieurs à 150.000 dirhams, soit le montant maximum autorisé par la réglementation marocaine pour les institutions de microfinance.
Ce financement intervient dans le cadre du mécanisme de capital-risque pour les pays voisins du Sud, créé par l’Union européenne et la BEI, pour soutenir le développement du secteur privé, la croissance inclusive et la création d'emplois dans le secteur privé.