En prenant part à cet événement, qui rassemble deux fois par an de grandes enseignes et de stylistes de la chaussure et de la maroquinerie de renommée internationale, le Maroc tend à promouvoir des productions de cuir à forte valeur ajoutée déclinées en "marques", souligne Maroc Export dans un communiqué.
L’objectif est de promouvoir des opportunités d'affaires, de nouer des partenariats commerciaux et industriels et de développer différentes pistes en matière de coopération.
Le "Micam" se positionne comme étant "l’une des plus grandes vitrines publicitaires internationales de la chaussure italienne sur une surface d’exposition d’environ 70.000 mètres carrés. Le salon offre en exclusivité les meilleures tendances et collections automne-hiver 2016-2017.
Proposant un contenu très novateur, de grand design, ce salon s’adressant aux amateurs de luxe, regroupe environ 1.600 exposants internationaux, dont environ 600 étrangers de plus de 30 nations", selon Maroc Export.
5,5 milliards DH de chiffre d’affaires à l’exportL’industrie marocaine du cuir couvre des activités diversifiées. Elle est composée d’une branche tannerie de base exportatrice en partie mais travaillant surtout pour les besoins du marché local, une branche maroquinerie et vêtements en cuir, ainsi qu’une filière chaussure orientée presque exclusivement vers l’export.
Le secteur du cuir représente l’un des secteurs à fort potentiel à l’export pour l’industrie marocaine. Il réalise 4,7 milliards DH de chiffre d’affaires dont 3,9 milliards DH à l’export, pour une valeur ajoutée de 815 millions DH, et emploie plus de 21.000 personnes, d’après Maroc Export.
Le secteur du cuir marocain possède plusieurs atouts notamment la capitalisation d’un savoir-faire ancestral conjugué aux techniques modernes de conception et de traitement de modèles. Dans ce cadre, trois écosystèmes ont été lancés, visant la création de 35.000 nouveaux emplois stables et la réalisation de 5,5 milliards DH de chiffres d’affaires à l’export à l’horizon 2020.