Ce salon, premier du genre qui se tient du 24 au 26 mai, se veut le point de départ vers la promotion de l’industrie du gaming et faire de Rabat la ville par excellence de l’industrie des jeux électroniques, «Rabat Gaming City».
Le département de la Culture vise ainsi à mettre en place un cluster regroupant des entreprises nationales et étrangères. Les ambitions sont grandes puisque Rabat Gaming City est destiné à «devenir un gisement d’emplois de qualité, mais aussi un foyer de créativité culturelle et sociale dans la capitale, et l’un des plus grands hubs du secteur du gaming en Afrique et dans la zone Afrique du Nord/Moyen-Orient», selon les vœux de Mehdi Bensaid.
L’inauguration de ce premier salon a été présidée par Mehdi Bensaid en présence d’André Azoulay, le conseiller du roi Mohammed VI et des ministres Ghita Mezzour, chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, et Fatima Ezzahra El Mansouri, chargée de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville). Le célèbre illustrateur et concepteur de jeux vidéo japonais Takaya Imamura (ex-Nintendo), était également présent.
Le Japon est largement représenté au salon en sa qualité d’invité d’honneur. Takaya Imamura a donné rendez-vous au public le samedi 25 mai à partir de 13h30 pour une séance de dédicaces au salon, quartier OLM Souissi.
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Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Culture a estimé que le Maroc s’est engagé dans la mise en place d’une industrie des jeux électroniques «pour atteindre au moins 1% des recettes que génère cette industrie mondiale et qui se chiffrent à plus de 300 milliards de dollars». «Il fallait donc créer un écosystème, tisser des relations entre les startups marocaines et les entreprises mondiales», dit-il. Et d’ajouter que ce premier salon a pour objectif notamment «d’attirer les grands investisseurs dans ce domaine afin de créer une dynamique positive pour que demain nos sociétés puissent se développer».