Said El Hadi, ancien cadre de l’ONA, prend les commandes de Nareva Holding, une des filiales les plus stratégiques du groupe SNI. Le Conseil de surveillance de Nareva l’a nommé ce vendredi 25 août au poste de président directeur général, en remplacement d’Aymane Taud qui assurait l’intérim depuis le départ à la retraite d’Ahmed Nakkouch.
Said El Hadi, qui était déjà à la tête de la filiale Sonasid entre 1998 et 2003, aura pour mission de consolider les projets lancés et les faire aboutir, notamment dans le domaine des énergies renouvelables où plusieurs investissements importants sont en cours conformément au plan de développement de Nareva. Ce plan s’illustre aujourd’hui dans le secteur énergétique par ses réalisations et projets d’envergure, notamment l’achèvement de la centrale thermique de Safi ainsi que la mise en œuvre du projet éolien intégré de 850 MW réparti sur cinq sites.
Lire aussi : Nareva Holding: Ayman Taud succède à Ahmed Nakkouch
Le Conseil de surveillance a également fixé au nouveau PDG l’objectif de développer le marché africain, principal relais de croissance de la filiale énergétique à l’international. Pour rappel, avec son portefeuille conséquent de projets éoliens, Nareva est actuellement le premier développeur éolien africain. Conformément à la stratégie africaine de la maison mère SNI, Nareva ne cache pas aujourd’hui son ambition de déployer son savoir-faire sur de nouveaux marchés notamment en Afrique subsaharienne.
Pour ce faire, elle devra s’appuyer sur l’expertise de ses cadres, mais aussi de son nouveau patron, un ingénieur civil des Ponts et Chaussées et qui a occupé par le passé le poste de président du directoire, puis de président du Conseil de surveillance de l’Agence spéciale Tanger Méditerranée.
Lire aussi : Signature d’un accord stratégique entre Nareva et Engie pour éclairer l’Afrique
En ce qui concerne Aymane Taud, qui vient d'être promu directeur général délégué à la SNI, il bénéficie désormais du statut du deuxième homme dans la hiérarchie groupe. Diplômé de l’ESSEC, expert en Corporate Finance, il était derrière l’opération de fusion ONA-SNI qu’il a menée avant d’assurer les opérations de cession des participations historiques des filières agroalimentaires. Souvent considéré comme un homme qui travaille dans l’ombre, il conforte aujourd’hui sa position en tant qu’un des hommes clés de la SNI.