Né en 1956, Zouhair Chorfi est titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université de Grenoble. Il a débuté sa carrière en 1985 au sein de l’Inspection générale des finances avant de rejoindre la Direction du Trésor et des finances extérieures où il a occupé différentes fonctions avant d’être promu en 2003 directeur du Trésor et des finances extérieures.
En 2010, il est nommé directeur général de l’Administration des douanes et impôts indirects puis devient, en 2017, secrétaire général du ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration. De 2020 à 2021, il est nommé directeur de cabinet de l’ex-ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Benchaâboun.
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Zouhair Chorfi a également été membre du Conseil de Bank Al-Maghrib, administrateur de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC), de la Banque Centrale Populaire (BCP), du Fonds d’équipement communal, de la société Maroc Émirats arabes unis de développement, de la Banque arabe pour le développement de l’Afrique. Il fut aussi président du Conseil de l’organisation mondiale des douanes et membre de la Commission de transfert des entreprises publiques.
L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), qu’il présidera, a notamment pour mission d’accompagner la mise en œuvre de la transition énergétique nationale, de veiller au bon fonctionnement du marché libre de l’électricité, de s’assurer de l’accès égalitaire au réseau électrique national de transport et aux réseaux électriques de distribution, et d’arbitrer les différends entre les acteurs du secteur.
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 4 décembre, le Roi a donné ses hautes orientations en vue de se pencher sur une refonte de cette instance en vue de sa transformation en une Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie, à travers la révision de la loi y afférente, l’élargissement de ses attributions pour englober, outre l’électricité, toutes les composantes du secteur de l’énergie, à savoir le gaz naturel, les énergies nouvelles telles que l’hydrogène et ses dérivés, ainsi que les domaines de production, de stockage, de transport et de distribution, afin d’être en phase avec le niveau de maturité que le secteur de l’énergie a atteint dans notre pays, et en conformité avec les meilleures pratiques internationales dans ce domaine.