«Le dirham s'est bien comporté et les marchés ont suivi. C'est une bonne chose, car le dernier mot revient aux marchés. Le début est encourageant et les indices sont rassurants», a déclaré l'argentier du royaume, Mohamed Boussaid.
Le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri a, lui, récusé le terme de «taouime», flottement du dirham, affirmant que la réforme repose sur un régime fixe plus flexible.
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«La décision prise dans ce sens est souveraine et volontariste et non dictée par aucune partie, que ce soit le FMI ou autre», a-t-il assuré.
Mohamed Boussaid a insisté sur le fait que la réforme ne vise pas une dévaluation du dirham. «Durant les trois jours du début de la réforme, le dirham s'est maintenu à son niveau», a-t-il affirmé.