Comme annoncé précédemment, le prix du gazole (carburant utilisé par les moteurs Diesel) a augmenté d’environ 35 centimes ce vendredi 11 août. Cette nouvelle hausse, la troisième en dix jours, a porté le prix du litre de Diesel à plus de 12,50 dirhams, tandis que celui du litre d’essence est resté inchangé, autour de 14,50 dirhams.
Dans le détail, dans les stations-service casablancaises ayant répercuté la nouvelle hausse, le prix du litre du Diesel est d’environ 12,55 dirhams chez Afriquia, de 12,52 dirhams dans les stations Winxo, de 12,58 dirhams dans les points de vente Shell et de 12,70 chez Total. Quant au prix de l’essence sans plomb, il avoisine les 14,45 dirhams chez Afriquia, 14,50 dirhams dans les stations Shell et 14,65 chez TotalEnergies, et 14,51 dirhams dans les stations Winxo.
Lire aussi : Officiel. Le Conseil de la concurrence reprend l’instruction du dossier des carburants
Il est à noter qu’à cause du coût du transport, le prix des carburants dans les stations-service des autres villes du Royaume est généralement plus élevé que ces prix de référence, avec des écarts variables selon la distance.
Interrogé par Le360, Mostafa Labrak, directeur général d’Energysium Consulting, explique que l’envolée des prix à la pompe au Maroc est liée à celle des cours du baril de Brent, qui a augmenté d’environ 14 dollars entre les mois de juin et août de cette année, passant de 72 à 86 dollars. En cause: les coupes de production décidées par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres pays producteurs (Opep+), conjuguées à la hausse de la demande en produits pétroliers durant la saison estivale.
Sur un sujet lié, la dixième et dernière vague d’aides exceptionnelles aux professionnels du transport routier, mises en place par le gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des ménages, a été accordée en mars dernier. Au total, cette opération a mobilisé une enveloppe budgétaire de plus de 5 milliards de dirhams.
Dans un récent entretien avec Le360, Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la logistique, a expliqué que cette mesure de soutien a été suspendue car «les prix des hydrocarbures se sont stabilisés». Quant au projet de loi sur l’indexation, destiné à gérer la relation entre le transporteur et son donneur d’ordre, il connaîtra prochainement «une évolution positive», selon le ministre, qui s’est dit optimiste quant à son adoption par le Parlement lors de la prochaine année législative.