La connectivité télécoms est une pièce maîtresse déterminante dans l’atteinte des objectifs de la nouvelle stratégie numérique 2030, récemment présentée. La connectivité est en quelque sorte le carburant de la stratégie, résume L’Économiste de ce lundi 30 septembre.
Cela passe par la généralisation de la fibre optique: de 1,5 million de ménages éligibles en 2022 à 4,4 millions en 2026 et 5,6 millions en 2030.
«L’élargissement, la densification et l’accélération du très haut débit seront en grande partie portés par la technonologie 5G», écrit le quotidien. Le déploiement de la 5G, probablement en 2025, permettra de couvrir 25% de la population dès 2026.
Pour élargir la couverture des réseaux télécoms (70%), le ministère de la Transition numérique a mis en place le programme PNH2 (Plan national de haut débit 2). Le ministère en charge de ce projet a ainsi identifié «1.800 localités qui ont une faible connectivité ou pas de connectivité. L’objectif est de les couvrir à horizon 2026». Au cours des deux prochaines années, il faudra «équiper 6.300 sites publics administratifs urbains en prises de fibre optique à horizon 2026» précise L’Économiste.
«Parmi les principaux objectifs de la Vision 2030, favoriser la montée en gamme et le développement d’un hub marocain de l’outsourcing et du digital à l’export. L’enjeu majeur réside dans l’employabilité des jeunes et l’optimisation des revenus à l’export», souligne le quotidien.
Ainsi, les emplois devront doubler d’ici 2030 dans l’offshoring. Ils devront passer de 130.000 à 190.000 en 2026, avant d’atteindre 270.000 en 2030. Quant aux revenus à l’export, ils passeront de 15,8 milliards de dirhams à 25 milliards en 2026, avant de monter à 40 milliards de dirhams en 2030.
Sur le Cloud, le Maroc a l’ambition de mettre en place une offre de services nationale destinée à la fois aux secteurs public et privé. «Il y aura également un cloud souverain dédié principalement aux données sensibles des administrations publiques et les organismes d’importance vitale seront gérés par un ou des opérateurs marocains», écrit L’Économiste.